11/29/06

Synchronisation Google Calendar avec Evolution (Etch)


Cela faisait longtemps que je cherchais une solution efficace de synchronisation de l'agenda Google (Google Calendar) avec mon environnement de travail (Evolution et un PDA Palm LifeDrive). Voilà enfin une solution qui fonctionne à merveille tant dans le cadre d'un agenda Gmail classique que dans le cadre d'un compte Google pour le domaine (Google Apps for your domain). Je tiens à préciser qu'il s'agit d'une synchronisation réelle, c'est à dire dans les 2 sens (two-way).

La révélation a eu lieu ici.

Dans les faits, il suffit d'ouvrir un compte chez ScheduleWorld (gratuit) et de demander ensuite la synchronisation via SyncEvolution.

Pour ce qui concerne l'inscription et le paramétrage chez ScheduleWorld, je ne reviendrai pas dessus car les explications de l'article sont très claires (cf #3. Syncing Google Calendar to ScheduleWorld). Une fois le paramétrage effectué, la section qui nous intéresse doit ressembler au snapshot ci-dessous :


Installer SyncEvolution sur la Etch

1. Installer les paquets nécessaires à la compilation de SyncEvolution :
# apt-get install evolution-data-server-dev

# apt-get install libedataserver1.2-dev

# apt-get install libedata-cal1.2-dev

# apt-get install libedata-book1.2-dev

# apt-get install libcurl3-dev


2. Récupérer et installer le paquet checkinstall de la Sid
# wget
http://ftp.fr.debian.org/debian/pool/main/c/checkinstall/checkinstall_1.6.0-2_i386.deb
# dpkg -i checkinstall_1.6.0-2_i386.deb


3. Récupérer SyncEvolution et le compiler :
# wget
http://prdownloads.sourceforge.net/sync4jevolution/syncevolution-0.5.tar.gz?use_mirror=ovh
# tar xvzf syncevolution-0.5.tar.gz

# cd syncevolution-0.5

# ./configure --prefix=/usr

# make


4. Installer SyncEvolution
# checkinstall

« dpkg -r syncevolution » permettra d'enlever proprement SyncEvolution de sa machine lorsque Google proposera son propre système de synchronisation (oui... on peut rêver...).

5. Repasser en simple utilisateur pour paramétrer SyncEvolution. On crée dans un premier temps l'arborescence pour les fichiers de paramétrage :
$ cd

$ mkdir -p .sync4j/evolution/gcal/spds/syncml

$ mkdir .sync4j/evolution/gcal/spds/sources

$ mkdir .sync4j/evolution/gcal/spds/sources/addressbook

$ mkdir .sync4j/evolution/gcal/spds/sources/calendar

$ mkdir .sync4j/evolution/gcal/spds/sources/todo


6. Récupérer les fichiers de configuration qui n'ont pas à être modifiés :
$ cd .sync4j/evolution/gcal/spds/sources/addressbook

$ wget
http://bcarrere.free.fr/syncevolution/sources/addressbook/config.txt
$ cd ~/.sync4j/evolution/gcal/spds/sources/calendar

$ wget
http://bcarrere.free.fr/syncevolution/sources/calendar/config.txt
$ cd ~/.sync4j/evolution/gcal/spds/sources/todo

$ wget
http://bcarrere.free.fr/syncevolution/sources/todo/config.txt


7. Récupérer le fichier à modifier :
$ cd ~/.sync4j/evolution/gcal/spds/syncml

$ wget
http://bcarrere.free.fr/syncevolution/syncml/config.txt

Il faut éditer ce config.txt pour modifier les lignes « deviceId », « username » et « password » (voir les commentaires dans le fichier).

8. Lancer la synchronisation par :
$ syncevolution gcal


L'installation de SyncEvolution est terminée. On peut bien sûr mettre en place une crontab pour demander la synchronisation à intervalles réguliers.

Bien que ScheduleWorld propose aussi la synchronisation des tâches et du carnet d'adresses, n'espérez pas pour autant synchroniser vos contacts Gmail par ce moyen (Google ne propose pas encore d'API pour accéder aux contacts).

Seul l'agenda sera donc synchronisé dans le cadre de Google Calendar mais cela permet l'essentiel : prendre un RV indifféremment sur son PDA, Evolution ou Google Calendar et ensuite effectuer la synchronisation (PDA <=> Evolution via le greffon Gnome-Pilot et Evolution <=> Google Calendar via SyncEvolution).

11/22/06

Flash Player 9 Beta 2 pour Linux


Le Flash Player 9 vient de passer en beta 2.

Passer en root et récupérer l'archive :
# wget http://download.macromedia.com/pub/labs/flashplayer9_update/FP9_plugin_beta_112006.tar.gz
# tar xvzf FP9_plugin_beta_112006.tar.gz
# cd flash-player-plugin-9.0.21.78/

# mv libflashplayer.so /usr/lib/firefox/plugins/
# cd ..
# rm -rf
flash-player-plugin-9.0.21.78

Si vous utilisez une version tarball de Firefox, copier le libflashplayer.so dans le répertoire plugins de votre installation Firefox.

Redémarrer Firefox et contrôler la version en allant sur le site d'Adobe. La version doit être la 9.0.21.78 (la beta 1 était la 9.0.21.55).


UPDATE pour Eclipse et Ruby on Rails :
Si votre développement nécessite du Flash (beurk... mais bon...), il peut être intéressant de disposer aussi de Flash dans le navigateur embarqué par Eclipse. Pour cela, si le répertoire plugins n'existe pas dans /usr/lib/xulrunner, le créer par :
# mkdir /usr/lib/xulrunner/plugins
puis copier le plugin Flash dans ce répertoire :
# cp /usr/lib/firefox/plugins/libflashplayer.so /usr/lib/xulrunner/plugins/

11/20/06

Encoder des MP3 avec Sound Juicer


Bien que Sound Juicer propose par défaut le meilleur format pour encoder (ogg), tous les supports mobiles sont loin d'accepter ce format. Le MP3 devient alors incontournable mais, malheureusement, Sound Juicer ne propose pas ce type d'encodage. Voilà de quoi y remédier.

1°) Installer les paquets suivant :
# apt-get install lame liblame0 gstreamer0.10-lame

2°)
Repasser en simple utilisateur puis entrer :
~$
gnome-audio-profiles-properties

3°) Bouton « Nouveau » :

  • Nom du profil : Qualité MP3
  • Description du profil : (entrez ce que vous voulez)
  • Pipeline GStreamer : audio/x-raw-int,rate=44100,channels=2 ! lame name=enc
  • Extension du fichier : mp3
  • Actif ? : coché
Pour une meilleure qualité en VBR, modifier le « Pipeline GStreamer » pour :
audio/x-raw-int,rate=44100,channels=2 ! lame name=enc vbr=4 vbr-quality=1
(merci à Lulu pour sa précieuse expérience en matière audio)


4°) Ouvrir Sound Juicer puis sélectionner le menu « Edition » puis « Préférences »
  • Format de sortie : Qualité MP3

Beryl sur Etch (NVidia)


UPDATE du 14/12/06 concernant les dépôts à utiliser.

Comme nous sommes sous Etch et que les mises à jour peuvent encore être très nombreuses avant son passage en stable, il est possible d'avoir à réinstaller les pilotes NVidia comme décrit dans le précédent billet lors d'une mise à jour d'xorg.

On vérifie que tout est fonctionnel avant de passer à la mise en place de beryl :

~$ glxinfo|head -n5
name of display: :0.0

display: :0 screen: 0

direct rendering: Yes

server glx vendor string: NVIDIA Corporation

server glx version string: 1.4


On peut, au choix, récupérer les paquets un par un sur les dépôts et les installer avec dpkg ou passer par la modification temporaire de son /etc/apt/sources.list. J'ai préféré cette solution plus rapide à mon sens.

Passer en root dans une console puis éditer le /etc/apt/sources.list pour y insérer les dépôts beryl pour Ubuntu en rajoutant les lignes suivantes :

# Dépôts pour Beryl

deb http://www.beerorkid.com/compiz dapper main


Récupérer la clé GPG et l'ajouter au trousseau :

# wget http://www.beerorkid.com/compiz/quinn.key.asc -O - | sudo apt-key add -


Rafraîchir la base des dépôts :

# apt-get update


Installer les paquets pour beryl :
# apt-get install beryl beryl-dbus beryl-dev emerald-themes

Une fois les paquets installés, on re-édite le /etc/apt/sources.list pour commenter la ligne concernant le dépôt beryl.
# Dépôts pour Beryl
#
deb http://www.beerorkid.com/compiz dapper main


# apt-get update


Modifier le fichier /etc/X11/xorg.conf :

Section "Device"

Identifier "Carte vidéo générique"

Driver "nvidia"

BusID "1:0:0"

Option "XAANoOffscreenPixmaps"

Option "AllowGLXWithComposite" "true"

Option "AddARGBGLXVisuals" "true"

Option "DisableGLXRootClipping" "True"

Option "RenderAccel" "true"

EndSection


Rajouter cette section :
Section "Extensions"

Option "Composite" "Enable"

EndSection


On enregistre, on redémarre X.


Au retour sous X, on tape dans une console :
~$ beryl-manager

Normalement, tout doit fonctionner correctement. Voici mon xorg.conf pour une carte NVidia 7300 LE (PC Dell Dimension 9150).


Have Fun !

11/17/06

Ubuntu, openSUSE, Debian Etch ?


Jusqu'à la semaine dernière, j'utilisais Ubuntu comme distribution pour le desktop autant à titre personnel que professionnel. Une fois l'upgrade en Edgy effectué, l'Ubuntu m'a tout de suite paru moins séduisante : clavier en vrac, thème GTK de la première heure avec impossibilité graphique d'en changer, perte de mon graveur, son qui craque, etc... j'en passe et des meilleures.

Apparemment, il ne faut pas trop « customiser » sa Ubuntu si on souhaite profiter d'un upgrade « à peu près potable ». Ubuntu souffre également de « latence réseau » et de lenteurs de l'environnement Gnome que je juge insupportables. N'utilisant pas d'autre OS pour comparer, je mettais les délais de latence réseau sur le compte de ma pauvre ligne ADSL. Erreur !

Enfin, ayant déjà profité
il y a quelques mois des bonnes grâces d'Ubuntu avec le cassage d'X par une mise à jour d'un paquet, je me suis dit qu'il était réellement temps de passer à autre chose même si Ubuntu reste sans doute une distribution « utilisable » (tout dépend de son degré d'exigence).

openSUSE
Etant tombé sans me faire mal sur le blog de Play (que je vous conseille au passage) et qui s'enthousiasme pour openSUSE et SLED, je me suis dit que l'aventure pouvait être tentée vu que je n'avais pas abordé le monde SUSE depuis au moins 6 ou 7 ans (bien avant que Novell ne mette son nez dedans). Je télécharge donc la miniiso pour installer via le net la SUSE 10.1 (version correspondant à la future openSUSE).

Un premier conseil : évitez réellement ce mode d'installation avec SUSE. Etant habitué à installer mes Debian par internet, je n'avais pas conscience que d'autres distributions pouvaient être autant « à la ramasse » sur le sujet des installations via le net.

J'ai pris mon mal en patience et une journée et « 2Go et quelques » plus tard, je disposais d'une SUSE 10.1 opérationnelle.

Que dire ?

Il s'agit une distribution homogène avec un look plutôt sympa (question de goût), un excellent comportement au niveau du réseau en général et une très bonne réactivité de l'environnement Gnome. Bref, une distribution agréable à utiliser une fois qu'elle a démarrée car le démarrage d'une openSUSE est particulièrement long.

Là où ça devient épique, c'est lorsqu'on souhaite faire plus qu'utiliser passivement son openSUSE. Installer de nouvelles applications est un sport sous openSUSE.

A titre d'exemple, dans le cadre de mon travail, j'utilise parfois tsclient pour prendre à distance les postes Windows des clients. Essayez d'installer tsclient sur une openSUSE et vous commencerez à comprendre votre douleur.

J'ai finalement du me contenter d'utiliser rdesktop faute de trouver le fameux (fumeux ?) paquet ICAClient disponible pour tscient.

Mais la plus grande joie, c'est sincèrement l'utilisation de Yast2 pour la partie « gestionnaire de paquets » qui vous la procure. Même s'il est annoncé clairement que Yast2 souffre d'un problème sur la 10.1, il n'en reste pas moins que c'est abominable à utiliser et d'une robustesse toute relative. Un simple petit coup de rug a tout simplement fait rendre l'âme à mon Yast2 qui, lorsqu'il voulait bien répondre, était à l'image de l'installation par le net et du processus de démarrage, c'est à dire « très long ». Je passerai sous silence l'abscence de la prise en compte de la touche backspace sous Vim, l'absence de la gestion du .bash_aliases, la présence d'un seul et unique bureau par défaut sous Gnome, la prise en charge laborieuse de mon chipset HDA Intel pour le son, le choix plus que limité des options d'archives sous Gnome (seul le .tar.gz est proposé), etc...

Bien sûr, on ne peut pas juger de la qualité d'une distribution sur ces quelques éléments et, globalement, j'avoue qu'openSUSE m'a tout de même laissé une bonne impression
. On a connu pire. Une fois qu'elle a démarrée, elle est agréable à utiliser si on fait abstraction de son système archaïque de paquets RPM. Je savais à quoi m'attendre en l'installant et je n'ai pas été déçu. Je me suis vite rendu à l'évidence : openSUSE n'est pas fait pour moi, je bois déjà suffisamment de café comme ça.

Debian Etch
Utilisant Debian pour mes serveurs, je me suis dit qu'il serait de bon aloi d'essayer la version testing en installant ce qu'il faut pour le desktop. Il est d'ailleurs étonnant qu'on ne pense pas en premier à ce qu'on administre tous les jours. Sans doute un clivage de l'inconscient entre la partie serveur et la partie cliente. Il faut dire que j'en étais resté à Woody pour ce qui concerne la partie desktop ce qui n'aide pas. Autant dire la préhistoire depuis que des distributions comme Ubuntu sont apparues.

Une seule réaction après avoir installé la Debian Etch sur mon desktop : « Essayez ! c'est de la balle ! ».

Quelle évolution ! J'en suis arrivé à me demander pourquoi la plupart des personnes installent une Ubuntu et c'est d'ailleurs ce qui a motivé l'ouverture de ce blog. Certes, par défaut, il n'y a pas de « splash screen » au démarrage comme sur la Ubuntu ou sur l'openSUSE (qui habille même l'écran de grub) mais à côté de ça, on dispose de la fiabilité Debian et d'un système rapide tant au niveau réseau qu'au niveau de l'environnement Gnome. Bref, tout ce que ne possède pas Ubuntu. D'un autre côté, j'ai été bluffé par le fait que je puisse tout de suite lire des mp3 ou des Divx dès l'installation terminée. Il a juste fallu que je récupère les codecs pour lire les formats « Windows Media ».

Voici ce que j'ai installé pour tenter d'aider ceux qui souhaiteraient essayer Debian Etch. L'installation complète en comprenant le téléchargement des paquets doit prendre environ 1h30.

  • Utilisation du CD netinst. Environ 139Mo pour installer la Debian depuis le net.

Une fois logué en root :

Le paquet suivant m'est nécessaire pour lancer la version tarball de Firefox 2 que j'avais sous Ubuntu et que je compte récupérer sur mon autre disque RAID1 momentanément déconnecté le temps de l'installation.
# apt-get install libstdc++5

Debian Etch lit une majorité de formats multimédia par défaut. Il manque bien évidemment les codecs pour le wmv ce qu'on installe tout de suite en ajoutant le dépôt adéquat dans le sources.list :
deb http://www.debian-multimedia.org etch main

On récupère la clé GPG de Marillat pour ensuite l'ajouter au trousseau :
# gpg --keyserver hkp://wwwkeys.eu.pgp.net --recv-keys 1F41B907
# gpg --armor --export 1F41B907 | apt-key add -

# apt-get update

# apt-get install w32codecs

Tant qu'on y est, on récupère la librairie pour lire les DVD :

# apt-get install libdvdcss2


Installation des drivers pour une carte NVidia

# apt-get install linux-headers-$(uname -r)
# apt-get install build-essential

# apt-get install pkg-config

# apt-get install xserver-xorg-dev
# apt-get install mesa-utils


Récupération des drivers chez NVidia :

# wget http://download.nvidia.com/XFree86/Linux-x86/1.0-9629/NVIDIA-Linux-x86-1.0-9629-pkg1.run
# chmod +x NVIDIA-Linux-x86-1.0-9629-pkg1.run
# ./NVIDIA-Linux-x86-1.0-9629-pkg1.run --x-module-path=/usr/lib/xorg/modules/

Après environ 1h30 d'installation, on dispose d'un système opérationnel. On peut encore améliorer le système de boot « brut de décoffrage » de la Debian avec usplash mais cela est un autre chapitre. L'important est de disposer d'un système fiable et rapide. Compte tenu qu'il s'agit ici de la version testing de la Debian, le notifier devrait vous avertir de nombreuses mises à jour.